Ressource
Titre de la source : Violences basées sur le genre. Un manuel à l'intention des journalistesAuteur(s) : Kudzai Makombe (dir.)
Éditeur(s) : Inter Press Service (IPS)
Pays d'édition : Afrique du Sud
Année : 2009
Violences basées sur le genre. Un manuel à l'intention des journalistes (PDF, 80 p., 2,9 Mo)
Comment les journalistes peuvent-ils agir pour faire connaître la réalité des violences faites aux femmes ? Comment enquêter sur ce phénomène ? Comment en parler ? Inter Press Service (IPS) propose un manuel sur les « violences basées sur le genre » destiné aux journalistes et utile à tout porteur de projet. IPS a cherché à appuyer la production de documentaires sur le genre, en s’engageant à améliorer la couverture médiatique sur les femmes dans les pays en en voie de développement dès 1975 (Conférence sur la Décennie de la femme des Nations Unies, Mexique). Depuis, IPS est devenu le premier producteur d’outils pour des reportages percutants sur la problématique du genre.
Ce manuel rassemble les expertises disponibles et les données basées sur le corpus mondial de connaissances de plus en plus fourni afin de nous aider à comprendre les causes de la violence basée sur le genre et de ses répercussions profondes sur les femmes, sur les familles et sur les sociétés.
Sommaire :
1. Coutume, tradition et religion.
2. La violence conjugale.
3. La violence sexuelle basée sur le genre.
4. Le féminicide.
5. Prostitution et trafic sexuel.
6. Le harcèlement sexuel.
7. La violence sexuelle basée sur le genre dans les conflits armés.
8. VIH et SIDA.
9. Abus à l’encontre des enfants.
10. Le rôle des hommes dans la lutte contre la violence envers les femmes.
11. Le système de justice pénale.
12. Le coût de la violence basée sur le genre.
Extrait de l’avant-propos :
« La violence à l’encontre des femmes présente des défis particuliers aux médias et à la société du au fait qu’elle est confinée à la sphère “privée” – refroidissant les discussions publiques et étouffant le débat médiatique. Pourtant, les médias peuvent jouer un rôle majeur pour changer les perceptions qui, à leur tour, peuvent aider à faire jaillir un mouvement pour le changement.
Depuis la Conférence mondiale sur les femmes, à Beijing, en 1995, et la première édition du manuel “Lutter contre la violence à l’encontre des femmes”, nous avons été témoins d’une transformation graduelle mais significative dans l’approche de la presse écrite par rapport à la violence basée sur le genre. La couverture s’est améliorée avec une réduction des reportages stéréotypes sur les femmes, minimisant simplement la violence basée sur le genre à une simple “dispute conjugale”, ou “querelle amoureuse” et donnant la parole à l’auteur du délit alors que la rescapée est ignorée.
Mais il reste encore des défis. Tandis que notre compréhension de la violence basée sur le genre, de sa fréquence et de ses coûts s’améliore, la responsabilité des médias de maintenir et d’accroître la visibilité sur ce problème demeure. Ce faisant, nous pouvons nous assurer que le public et les décideurs politiques le reconnaissent comme une violation des droits humains qui influe sur chacun d’entre nous. »
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