Les femmes, le travail et la pauvreté

En 2005, dix ans après le programme d’action de Beijing, cinq ans après la mise en route des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), le Fonds des Nations Unies pour la Femme (UNIFEM) proposait dans ce rapport de questionner les inégalités entre hommes et femmes dans plusieurs pays, en se fondant sur de nouvelles données prenant en compte le travail dans le secteur informel.

Le progrès des femmes à travers le monde en 2005 fait valoir que tant que les pouvoirs publics et les décideurs ne se pencheront pas sur l’emploi et ses liens avec la pauvreté, la campagne d’élimination de la pauvreté sera vouée à l’échec ; parallèlement, devant l’insécurité économique grandissante des femmes, tout espoir de réaliser l’égalité des sexes restera vain.

Les femmes, le travail et la pauvreté plaide pour que l’on s’attache davantage à l’emploi informel des femmes en tant que moyen de réduire la pauvreté et renforcer la sécurité économique des femmes. L’ouvrage présente les dernières données disponibles sur la taille et la composition de l’économie informelle et compare des données nationales sur les revenus moyens et le risque de pauvreté des différents segments de la population active dans six pays en développement et un pays développé, afin d’établir les liens entre emploi, sexe et pauvreté. Il examine les coûts et les avantages du travail informel et leurs conséquences pour la sécurité économique des femmes. Enfin, il offre un cadre d’ensemble avec des exemples de bonnes pratiques visant à favoriser un travail adéquat pour les travailleuses du secteur informel. Il montre aussi pourquoi des organisations de travailleurs bien structurées sont essentielles pour obtenir une réforme effective des politiques.

Photo Gerd Ludwig/Panos