Ressource
Titre de la source : De l’invisibilité à la reconnaissance du travail des femmes africainesAuteur(s) : Marie Guillaume-Signoret (coord.)
Éditeur(s) : Institut de recherche pour le développement (IRD) (fiche 236)
Pays d'édition : France
Année : 2006
De l’invisibilité à la reconnaissance du travail des femmes africaines (PDF, 1,4 Mo)
Il a toujours été difficile de mesurer l’activité féminine, notamment pour sa contribution au Produit Intérieur Brut (PIB). Cependant, en tenant compte d’une notion du travail plus élargie, il apparaît des écarts importants entre sexes en Afrique, comme ailleurs. À travers une définition où le travail inclut la production de tous les services pour l’autoconsommation, les enquêtes révèlent la contribution réelle des femmes africaines à la production nationale et au bien-être des ménages. Il devient alors possible de développer une argumentation basée sur des données statistiques fiables et démonstratives de la réalité.
Ainsi, intégrer les activités domestiques et de soins aux membres du ménage dans la comptabilisation du travail montre que la contribution féminine est très supérieure à celle des hommes : à titre d’exemple, la journée de travail des femmes dépasse celle des hommes de plus de deux heures au Bénin et de 3/4 d’heure en France. La recherche d’une meilleure visibilité de la contribution des femmes africaines à l’économie et au travail au sens large constitue une étape nécessaire à la valorisation de leurs activités, et à la reconnaissance d’un statut consacrant une plus grande égalité entre les sexes.
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