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Titre de la source : Étude relative aux attentes de la femme marocaine en matière de représentation de son image dans les médias audiovisuelsAuteur(s) : Ministère de la Communication
Éditeur(s) : Fonds d'Appui à l'Egalité entre les Sexes (FAES), programme dela coopération canadinne au Maroc (36 pages)
Pays d'édition : Maroc
Année : 2010
Étude relative aux attentes de la femme marocaine en matière de représentation de son image dans les médias audiovisuels (PDF, 2, 58 Mo)
Loin d’être de simples consommatrices du contenu audiovisuel national, les Marocaines interrogées affirment que radios et télévisions les enferment dans deux modèles antagonistes éloignés de leur réalité : femmes modernes instruites ou ménagères ignorantes et brimées.
« Globalement pour les téléspectatrices, l’image des femmes dans les médias est un leurre et une manipulation réductrice dans le sens où elle ne reflète pas les réalités des femmes marocaines. Aujourd’hui, la télévision marocaine ne propose pas de modèles identificatoires aux femmes. »
Ce sont les productions de fiction et de la publicité qui sont qualifiés de dévalorisants. Les femmes y interprètent souvent des rôles traditionnels et sexistes (ménagères, femmes soumises, illettrées, matérialistes, mauvaises, écervelées…).
Pas de changement, pas d’égalité!
A la télé, on ne voit jamais de scènes de femmes conciliant leur travail et leur vie de famille, ou des scènes de partage des tâches domestiques entre hommes et femmes. « La télévision donne le sentiment que si les femmes marocaines ont pu accéder à une certaine considération dans le milieu professionnel, elles redeviennent inférieures et opprimées dès qu’elles rentrent chez elles, ou sortent dans la rue. »
L’étude estime qu’il est frappant de constater à quel point les marocaines sont décrites par le poids des responsabilités qu’elles assument au travail et à la maison. « Le modèle qui se met en place aujourd’hui consiste à acquérir constamment de nouveaux rôles sans renoncer aux fonctions traditionnelles, ce qui laisse craindre un point de rupture. »
Dans son dernier chapitre, l’étude détaille plusieurs recommandations en direction de tous les acteurs concernés.
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