Ressource
Titre de la source : Féminismes en mouvement. Des suffragettes aux « alter-féministes »Auteur(s) : Christine Vanden Daelen
Éditeur(s) : CADTM
Année : 2009
Féminismes en mouvement. Des suffragettes aux « alter-féministes » (PDF, 99 Ko)
Comment le féminisme s’est-il transformé depuis le temps des suffragettes ? Dans son travail « Féminismes en mouvement. Des suffragettes aux « alter-féministes » » , Christine Vanden Daelen, membre du groupe droit du Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers-Monde (CADTM), étudie le féminisme d’un point de vue historique, et réfléchit sur l’évolution du mouvement dans un contexte mondialisé. Elle questionne l’apparition d’un « alter-féminisme » en relation avec le mouvement altermondialiste, ainsi que les lieux de convergences et de divergences entre ces deux mouvements.
Plan de l’article :
Aperçu historique
1. Féminisme de « la première vague » et néo-féminisme
2. Les trois « familles » idéologiques du néo-féminisme
– Les féministes libérales
– Les féministes socialistes ou marxistes
– Les féministes radicales
Encadré : De l’homophobie ordinaire à la peine de mort
Le « néo-féminisme » : institutionnalisation et partenariats
1. Quels objectifs de luttes pour les néo-féministes ?
2. L’institutionnalisation du féminisme
3. L’option d’une politique de participation et d’intégration
4. Féminisme et appareil d’Etat : un couple qui marche ?
5. Féminisme et Banque mondiale : un mariage « contre-nature » ?
Mondialisation = radicalisation ???
1. Le féminisme « autonome »
2. Des radicalités féministes nouvelles en réaction à la mondialisation
3. Lier « lutte des classes » et « lutte des sexes »
Vers un alter-féminisme ?
1. Mouvement féministe et altermondialiste : vers un « Alter-féminisme » ?
Encadré : Pourquoi se mobiliser avec la Marche mondiale des femmes en 2010 ?
2. Quels lieux de convergences ?
3. Schématiquement, féminisme et altermondialisme se rencontrent sur quelques préoccupations fondamentales
4. Y a-t-il une perspective féministe au sein du mouvement altermondialiste ?
Début de l’article :
« Le féminisme fut sans conteste l’un des évènements politiques majeurs du 20e siècle. La différence de sexe est la seule à être universelle et transversale : aussi traverse-t-elle toutes les discriminations, de classe, de « race », de culture, de religion…De par leurs luttes, les féministes ont libéré la parole de la chape de plomb patriarcale et démontré que la domination des hommes sur les femmes n’était nullement « naturelle », mais socialement construite et dès lors, susceptible d’être combattue et abolie.
Si, à l’aube de ce XXIème siècle, le féminisme semble avoir partiellement réussi à imposer l’égalité sur les plans civils et politiques (mais non encore économique), ces acquis n’en demeurent pas pour autant protégés. De fait, ils sont même plutôt perpétuellement menacés de régression sous l’influence conjuguée de fondamentalismes et extrémismes de tous bords. Ainsi, a contrario de ce que déclarait Simone de Beauvoir en 1949, plutôt que de penser que la lutte est terminée parce que l’on a gagné un certain nombre de batailles, les féministes ont tout intérêt à maintenir la mobilisation. D’autres combats doivent encore être menés pour atteindre l’émancipation de toutes les citoyennes de ce monde. L’un d’entre eux sera de remédier au défaut de mémoire, de visibilité et de valorisation des victoires féministes passées. Cette étude, en s’intéressant aux multiples évolutions – tant idéologiques qu’organisationnelles – des féminismes, tend à combattre cette propension à l’amnésie au sein du mouvement. » Lire en ligne sur le site du CADTM
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