Dieu d’abord, le marché ensuite

Le commerce est la source d’emploi la plus importante pour les femmes en Afrique subsaharienne. En Afrique de l’ouest et centrale le travail des commerçantes représente une part non négligeable de produit interne brut (PIB).cependant, cette portion essentielle des économies nationales sont souvent négligées par le programmes, les politiques, de développement nationaux et internationaux visant à renforcer les institutions, les capacités et les ressources, ainsi que a augmenter l’accès aux ressources.

En rassemblant et en coordonnant les capitaux locaux et internationaux, le Fonds Sirleaf pour les femmes du marché du Liberia (SMWF) vise à créer un profil de cette partie importante de la population libérienne, s’employant ainsi à mieux faire connaitre à la fois le caractère commun mais aussi les différences des divers groupes qui la composent. La majorité des commerçantes interrogées ont la même préoccupation principale pour leur foyer à savoir l’éducation de leurs enfants jusqu’à la fin des études secondaires voire même l’université.

Cette étude de cas nous apprend également que le choix de travailler à l’intérieur des marchés, dans les espaces couverts ou dans la rue ou les alentours des marches influence de nombreux éléments de la gestion du marché, incluant la perception des droits, une coordination et une direction efficace.