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Titre de la source : Egalité des genres, patrimoine et créativitéAuteur(s) : UNESCO
Éditeur(s) : UNESCO (Traduit de l'anglais)
Pays d'édition : France
Année : 2014
Egalité des genres, patrimoine et créativité (PDF, 14 Go, 161 pages)
Ce rapport est le résultat d’une étude mené en 2013 qui visait à comprendre les efforts des états membres de l’UNESCO, sur les dix dernières années, en matière d’égalité de genres ou encore le renforcement des capacités des femmes et la culture.
Ce fut également l’occasion de comprendre comment la question du genre est abordée, quelle importance lui ait donné et comment elle affecte les politiques et les programmes culturels relevant des champs d’applications des conventions culturelles de l’UNESCO.
Le questionnaire distribué à tous les états membres était structuré autour de 7 domaines essentiels à savoir :
- Les politiques nationales
- Les stratégies nationales de mise en œuvre des conventions culturelles de l’UNESCO
- L’accès a la prise des décisions
- L’éducation, le renforcement des capacités et la formation
- L’accès à l’allocation des crédits et aux ressources financières
- La visibilité et la sensibilisation
- Les statistiques et les indicateurs.
Parmi les résultats présentés dans cette étude, il faut noter entre autres l’absence de recherches et données régulières et fiables, les statistiques culturelles n’étant pas ventilées par sexe, les écarts entre les sexes dans la consommation culturelle, l’absence du genre dans les évaluations d’impact et les mécanismes de suivi.
En effet, selon les résultats revenus d’Australie, les femmes étaient de loin les premières consommatrices des biens culturels. Ils ont également montré que la consommation culturelle pouvait variée selon l’âge indiquant notamment une relative égalité dans la tranche 15 à 24 ans, suivi d’une chute de la participation des hommes à 36% autour de l’âge de 55 ans.
En ce qui concerne le patrimoine, compris comme un héritage des générations passées, le définir avec une prisme du genre permet de prendre en compte le fait que les femmes restent très souvent méconnues ou sous-estimées en matière de patrimoine y compris dans leur contribution à sa création , à sa réinvention, et la manière dont elles sont retenues dans ce rôle invisible est le fruit d’une domination plus large.
Le fait que les espaces culturels soient des espaces sexuées, induit la notion des espaces réservées uniquement aux hommes ou aux femmes ainsi que celle de la zone d’ombre ou la violation de ces paramètres sont admises.
Les festivals et autres évènements culturels par exemple révèlent une forte participation des femmes et des résultats bénéfiques en termes de génération de revenu pour les femmes et leurs familles.
Ainsi, l’égalité de genre peut grandement contribuer à élargir la définition du patrimoine culturel et à enrichir sa portée et sa signification dans l’intérêt de la société toute entière.
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