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Titre de la source : Genre et gouvernance post-conflit : comprendre les défis à releverAuteur(s) : Ana Lukatela
Éditeur(s) : Entité des Nations Unies pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes (ONU FEMMES) (Recueil des informations sur les femmes, la paix et la securité)
Année : 2012
Genre et gouvernance post-conflit : comprendre les défis à relever (PDF, 28 pages, 823 Ko)
Au moment où plusieurs pays dans le monde s’engagent dans des transitions vers la paix, la bonne gouvernance et la démocratie, les femmes font valoir leurs revendications de participation, de responsabilisation et de liberté politique.
Augmenter les nombre de femmes exerçant les fonctions publiques n’est pas une fin en soi. Au-delà de leur présentation numérique, les femmes doivent voir leurs intérêts représentées de façon effective afin que le processus de gouvernance permette de faire avancer la situation sociale, politique et économique des femmes.
De nombreux types d’instructions de gouvernance et de l’administration publique telles que les comites constitutionnels ou les commissions électorales n’ont ni les systèmes ni la capacité nécessaires pour garantir que les intérêts des femmes soient exprimés et pris en considération dans les politiques publiques.
Ce document de réflexion insiste sur le fait qu’il n’est jamais trop tôt, dans un contexte de transition, pour donner la priorité a l’autonomisation et l’Egalite des sexes.
Après une période de conflit, des études montrent que 30 à 40% des ménages sont dirigées par des femmes. En Angola, au Kosovo, Mozambique et en somalie, en raison du grand nombre des hommes tues au conflit, les veuves constituent désormais plus de la moitié de la population des femmes adultes.
De fait, les ménages dirigés par les femmes sont synonymes de pauvreté et de lourde contrainte de temps pour la femme chef de ménage. Cela limite sa participation aux prises de décision publiques et aux reformes de gouvernement.
Il est donc essentiel que la constitution en tant que document fondateur d’un pays sortant d’un conflit ou texte de transition vers un nouvel ordre politique , soit élaboré dans le cadre d’un processus inclusif de sorte que toutes les parties contribuent à la vision commune de l’avenir du pays et que les risques de reprise de conflit soit réduit.
Les défenseurs de l’égalité des sexes devraient demander que les droits civils, politiques sociaux et économiques des femmes soient inscrits dans la constitution, que le principe de l’équilibre de pouvoirs soient ancrée dans le système politique et que la constitutionnalité des mesures temporaires spéciales soit utilisées comme un outil permettant de renforcer la représentation des femmes.
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