Ressource
Télécharger (PDF)Roehr, U. (ed.) (2009) Gender into climate policy. Toolkit for climate experts and decision-makers [Le genre en politique climatique : boîte à outils pour les experts en climat et les décideurs politiques], Berlin : GenderCC
http://www.gendercc.net/fileadmin/inhalte/Dokumente/Tools/toolkit-gender-cc-web.pdf
Les dimensions de genre sont cruciales, mais souvent ignorées lors des négociations politiques sur le climat : par exemple, la CCNUCC et le protocole de Kyoto sont tous deux aveugles au genre. Cette publication de l’organisation allemande GenderCC-Women for Climate Justice constitue une boîte à outils comprenant des connaissances et des méthodes permettant de rendre les politiques climatiques plus sensibles au genre. Elle comporte une « liste de contrôle » détaillée qui inclut des informations sur les audits d’égalité de genre, des évaluations d’impact de genre, des budgétisations de genre, des méthodes participatives, des compétences de genre et des formations au genre.
Cette ressource comprend une introduction aux outils d’analyse de genre ainsi que des aperçus de questions de genre en politique climatique internationale, qui se focalisent sur l’atténuation et l’adaptation. Une partie consacrée aux solutions sensibles au genre en vue d’atténuer le changement climatique fournit des informations sur les marchés du carbone qui ne parviennent pas à traiter les inégalités de genre et appelle à ce que les programmes de conservation forestière s’assurent et s’engagent à ce que les bénéfices parviennent à ceux qui conservent traditionnellement les forêts : les femmes et les peuples indigènes. Dans les nombreuses autres parties de ce document, l’ensemble de principes directeurs suivants sont exposés :
Politique climatique sensible au genre : les règles d’or
Extrait de Roehr 2009 : 19–20 |
Aguilar, L. (2009) Training Manual on Gender and Climate Change [Manuel de formation sur le genre et le changement climatique], New York : PNUD/UICN
http://data.iucn.org/dbtw-wpd/edocs/2009-012-fr.pdf
Ce manuel de formation a été élaboré par l’Alliance mondiale sur le genre, Global Gender Alliance, un groupe d’organisations de l’ONU et d’organisations internationales de la société civile mis sur pied pour promouvoir des politiques, des décisions et des initiatives sensibles au genre relatives au changement climatique. Ce manuel vise à améliorer les compétences en matière de genre et de changement climatique et à équiper et à former des formateurs dans différentes régions et pays. Il guide le lecteur au travers de 10 étapes à suivre lors de la planification d’une formation et comprend l’identification de groupes cibles, la définition d’objectifs et l’évaluation. Il se compose de sept modules de formation : genre et intégration, instruments internationaux légaux, aperçu de la thématique genre et changement climatique, intégration du genre dans l’adaptation, stratégies d’atténuation sensibles au genre, stratégies sensibles au genre en matière de développement technologique et de transfert technologique et intégration du genre dans les mécanismes de financement du changement climatique. Chaque module comprend une description et une analyse du sujet, les objectifs d’apprentissage du module et un ensemble de supports et d’activités pratiques à utiliser ainsi que les notes de l’animateur et les documents à distribuer. À la fin de chaque module, on trouve une liste de lectures complémentaires. L’annexe du manuel comporte une bibliographie commentée.
Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et Alliance of Youth CEOs (non daté) Climate change: Take Action Now! A guide to supporting the local actions of children and young people, with special emphasis on girls and young women [Changement climatique : agissons maintenant ! Un guide pour soutenir les actions locales des enfants et des jeunes en mettant tout particulièrement l’accent sur les filles et les jeunes femmes], New York : UNICEF
http://www.earthchildinstitute.org/archives/775
2,2 milliards d’habitants de la planète étant âgés de moins de 18 ans, il est essentiel que ces mineurs civiques s’impliquent plus franchement dans l’atténuation du changement climatique si l’on souhaite régler le problème. Dans cet esprit, l’Alliance pour la jeunesse (Alliance of Youth) CEOs (organisations mondiales de scouts/guides, organisations chrétiennes et organisations de la Croix rouge et du Croissant Rouge) et l’UNICEF ont collaboré afin d’élaborer ce guide en sept étapes destiné aux animateurs travaillant avec des jeunes pour soutenir et faciliter les actions de la jeunesse au sein de leur communauté. Chaque étape est divisée en quatre parties : « boîte à outils d’activité », 74 « focalisation sur les filles et les jeunes femmes », « le rôle de l’animateur » et « études de cas ». Ce guide encourage les jeunes gens à identifier des problèmes spécifiques liés au changement climatique au sein de leur communauté, à planifier des activités et à surveiller et à évaluer leurs résultats. Il présente également des études de cas qui peuvent servir de source d’inspiration à d’autres actions (voir ci-dessous l’encadré sur les réponses de jeunes face au changement climatique en Guyane). Ce kit comprend des informations sur les questions de genre : par exemple, il appelle les jeunes leaders à s’assurer que les filles se sentent capables de participer pleinement à ces processus. Le kit vise à sensibiliser au changement climatique et à aider à l’autonomisation d’une nouvelle génération de militants.
Étude de cas extraite du guide de l’UNICEF : les jeunes femmes font face à une catastrophe naturelle en Guyane En 2005, la Guyane a fait face à une grave inondation causée par des pluies torrentielles. Un tiers du pays a été touché, des centaines de milliers d’individus ont perdu leur bétail, leur domicile et leurs biens personnels. L’eau potable a été contaminée et les sources d’alimentation étaient rares.
Dans la région du Berbice sur la côte ouest, plus de 45 % des terres agricoles ont été détruites et de nombreuses familles ont dû fuir leur foyer et tout laisser derrière elles, en abandonnant leurs animaux. Après avoir évalué les besoins de la communauté, les jeunes femmes de l’Association chrétienne locale des jeunes femmes, Young Women’s Christian Association (YWCA), ont uni leurs forces pour amorcer une réponse à la crise. Les jeunes femmes ont lancé un projet visant à fournir des denrées alimentaires à plus de 100 familles et à leur permettre de générer des revenus durables. Grâce à un prêt de la YWCA mondiale, elles ont acheté des poulets, des canards et de la nourriture pour ces animaux, qu’elles ont ensuite distribués aux ménages locaux. Elles ont également prévu de reconstruire les basses-cours abritant les poulets et les canards et les bergeries qui ont été détruites lors de la catastrophe. Les jeunes femmes ont pris conscience du puissant impact qu’elles pouvaient avoir sur leur communauté. Selon le Secrétaire général de la YWCA de Guyane, « le projet a contribué à améliorer l’estime de soi des jeunes femmes. Cette action leur a donné la force d’essayer de nouvelles choses et même de diriger sans crainte des événements. » |
Le FNUAP et WEDO (2009) Climate Change Connections [Les interdépendances du changement climatique], New York : UNFPA et WEDO
http://www.unfpa.org/public/publications/pid/4028
Selon les pronostics, la majorité de la croissance démographique mondiale se concentrera dans les régions pauvres qui sont très vulnérables aux effets du changement climatique. Le statut socio-économique inférieur des femmes les rend plus vulnérables aux impacts du changement climatique, ce qui est révélé, entre autres, par le fait que les femmes pauvres constituent souvent la majorité des personnes qui périssent dans les catastrophes. Pour répondre à ces défis, le FNUAP a créé cet ensemble de ressources sur le climat, la population et le genre. Il contient des informations et des outils visant à réduire la vulnérabilité au changement climatique et à développer les activités d’atténuation et d’adaptation tout en respectant les droits humains.
Un des documents de ce kit comprend des informations importantes qui visent à soutenir les gouvernements dans l’élaboration de politiques sensibles au genre relatives au changement climatique. Il comporte également un ensemble d’études de cas qui examinent les impacts du changement climatique avec des lunettes de genre au Bangladesh, au Ghana, au Népal, au Sénégal et à Trinité-et-Tobago. Un autre document met en lumière les façons dont les PNACC devraient traiter et inclure les priorités et préoccupations des femmes. Il souligne la nécessité d’intégrer des questions de genre et démographiques dans les PNACC et les politiques climatiques, y compris au travers d’investissements dans un planning familial sur une base facultative et l’accès aux services de santé de la reproduction.
Cet ensemble de ressources est disponible en français et en anglais.
Vincent, K. et al. (2010) Gender, Climate Change and Community Based-Adaptation – A Guidebook for Designing and Implementing Gender-Sensitive Community-Based Adaptation Programmes and Projects [Genre, changement climatique et adaptation à base communautaire : un guide pour la conception et la mise en oeuvre de programmes et de projets d’adaptation à base communautaire sensibles au genre], New York : PNUD
http://www.adaptationlearning.net/sites/default/files/Gender,%20CC%20and%20CBA.pdf
Habituellement, les femmes disposent de moins de biens que les hommes et dépendent plus des ressources naturelles, qui leur servent de moyens de subsistance. Ce facteur indique entre autres que les femmes seront plus vulnérables que les hommes aux effets du changement climatique. Pour intégrer les dimensions de genre avec succès dans les projets liés au climat, la participation, les connaissances et les compétences de tous les membres de la communauté, hommes comme femmes, sont requises. Ainsi, comment peut-on concevoir un projet communautaire lié au climat qui soit sensible au genre ? Ce guide fournit des conseils à ce sujet, en se basant sur l’expérience issue d’actions à base communautaire. L’ouvrage souligne que les femmes ne sont pas de simples victimes des effets climatiques défavorables, elles sont également des actrices de l’adaptation. Il indique que l’intégration du genre implique plus que la simple invitation de participantes dans les programmes existants.
Parmi les stratégies d’amélioration de l’intégration du genre, on trouve : générer des statistiques désagrégées par sexe, s’assurer qu’un accès égal aux informations, aux ressources économiques et à l’éducation est une priorité et mener une analyse de genre de toutes les lignes de budget et instruments financiers.
Ce guide indique que les processus participatifs peuvent fournir un moyen d’encourager l’inclusion des femmes dans la planification et la mise en oeuvre et de débattre des questions de genre dans un espace sécurisant. Aux Samoa, par exemple, la formation vidéo participative était un moyen efficace de venir à bout des rôles traditionnels de genre. Tous les participants (hommes, femmes et jeunes) ont contribué à égalité à la production d’une vidéo au sujet de leurs points de vue respectifs de l’adaptation et du changement climatique. Ce guide fournit un ensemble indicatif de questions qui doivent être posées lors de chaque nouveau projet, comme par exemple : « Quelles sont les options qui doivent être envisagées afin de renforcer une perspective de genre ? » Il met également l’accent sur le fait que la mise en oeuvre de projets devra impérativement impliquer une surveillance constante qui doit comprendre la participation et le retour d’informations des femmes.
PNUD et Energia (2004) Gender and Energy for Sustainable Development: A Toolkit and Resource Guide [Genre et énergie pour le développement durable : une boîte à outils et un guide de ressources], New York : PNUD
http://www.undp.org/energy/genenergykit/genderengtoolkit.pdf
Dans plusieurs régions du monde, le développement socio-économique est limité par le manque de disponibilité de services énergétiques modernes, comme l’éclairage, le chauffage, la cuisson, la réfrigération, le pompage électrique de l’eau, le transport et la communication. Ces défis ont souvent un impact disproportionné sur les femmes et les filles, qui sont chargées de la collecte du combustible et de l’eau dans de nombreux pays et qui pourraient significativement bénéficier d’un meilleur accès aux sources énergétiques. Cette boîte à outils et ce guide de ressources du PNUD et d’ENERGIA expose les liens entre questions de genre et énergie dans le contexte du développement durable.
Il avance que la précarité énergétique peut être réduite en intégrant une sensibilité aux questions de genre et aux problèmes énergétiques dans les programmes, projets et politiques de développement. Une participation accrue des femmes dans le secteur énergétique et l’amélioration de leur statut par rapport aux hommes peuvent aider à intégrer les questions de genre afin qu’elles fassent partie intégrante des politiques et pratiques énergétiques. L’engagement des groupes de femmes peut jouer un rôle important dans l’intégration des questions de genre dans les politiques énergétiques. Le document constate également qu’une évolution en direction d’une approche partant de la demande, qui considère l’énergie comme un aspect du paysage social et culturel, plutôt qu’une approche traditionnelle partant de la fourniture qui cible en premier lieu des solutions technologiques, contribuerait également à mieux satisfaire les besoins énergétiques spécifiques des femmes et des hommes.
Les questions individuelles comme le pompage de l’eau, l’équipement mécanique et l’éclairage domestique sont abordées dans ce document. Chaque partie se penche sur les implications plus vastes de l’accès à l’énergie des femmes. Par exemple, il a été démontré que la disponibilité de l’éclairage au foyer augmente l’alphabétisme des femmes et leur niveau d’éducation et allonge leur journée de travail de sorte qu’elles peuvent exercer des activités génératrices de revenus. Le document suggère également que le manque d’accès à des combustibles plus propres et plus pratiques augmente sensiblement le fardeau des femmes, vu qu’elles exécutent les tâches ménagères traditionnelles et des activités génératrices de revenus.
Ce document recommande que les équipements solaires et éoliens et la petite hydroélectricité soient utilisés pour pomper l’eau tout en fournissant de l’électricité. Une planification de projet sensible au genre est également envisagée, en donnant des exemples de situations de planification de projet, comme le cadre de situation de développement intégré qui identifie les priorités d’une communauté par la consultation. D’autres ressources fournissent des liens vers des études de cas de nombreuses régions différentes, comme l’Inde, l’Afrique de Sud et les Îles Salomon. Une liste d’institutions de premier plan impliquées dans des activités liées au genre et à l’énergie et des supports pertinents d’autres secteurs du développement sont également présentés.
Ciampi, M., Gell, F., Lasap, L. et Turvill, E. (2011) Gender and Disaster Risk Reduction: A training pack [Genre et prévention des risques naturels : un kit de formation], Oxford : Oxfam GB
Résumé réalisé à partir du texte intégral de la ressource
La pauvreté croissante, la dégradation environnementale, l’urbanisation et les effets du changement climatique, rendent un nombre encore jamais vu de femmes et d’hommes vulnérables aux catastrophes. Mais certains groupes au sein de la société sont sujets à des niveaux plus élevés de vulnérabilité aux effets des événements extrêmes. Ce kit de formation est axé sur les inconvénients auxquels font face de nombreuses femmes du fait de leur accès inégal aux ressources, à la protection légale, à la prise de décision et au pouvoir, de leur fardeau reproductif et des risques de violences auxquels elles sont exposées. Ce kit souligne toutefois que les femmes disposent également de connaissances considérables et de responsabilités en termes de gestion des ressources naturelles et de développement de moyens de subsistance durables. Ces qualités font que les femmes sont des actrices-clés de la mobilisation des communautés en vue de préparer une réponse aux catastrophes.
Le kit de formation associe des méthodes d’apprentissage traditionnelles, comme les présentations et les discussions, ainsi que des approches d’apprentissage plus participatives et expérimentales. Il est conçu pour organiser un atelier de quatre jours, qui peut accueillir des groupes de 3 à 20 personnes, mais est également conçu sous forme de ressource flexible que les formateurs peuvent utiliser selon les besoins des participants. Il se compose de quatre modules. Chacun de ces modules est divisé en un certain nombre de sessions :
- module 1 : les concepts-clés et les interdépendances : genre et PRN
- module 2 : l’intégration du genre et l’analyse de genre dans les travaux de PRN
- module 3 : le genre dans la planification des programmes et leur mise en oeuvre : participation, autonomisation, dignité et responsabilité.
- module 4 : surveillance et évaluation : session de synthèse.
Le kit fournit également une suggestion d’emploi du temps pour les ateliers, ainsi que des conseils en termes d’animation, de composition et de taille des groupes, de préparation requise pour les animateurs et les participants, d’équipement utile, de textes-clés, d’astuces pour l’organisation des sessions et pour l’obtention du retour d’informations des participants.
Des présentations PowerPoint et des documents à distribuer sont disponibles sur Internet en suivant le lien www.oxfam.org.uk/genderdrrpack.
Enarson, E. (2002) Working with Women at Risk: Practical Guidelines for Assessing Local Disaster Risk [Travailler avec des femmes exposées à un risque : lignes directrices pratiques d’évaluation du risque de catastrophe local], Miami, FL : International Hurricane Centre [Centre international dédié aux ouragans], Florida International University [université internationale de Floride]
http://gdnonline.org/resources/WorkingwithWomenEnglish.pdf
Bien que leurs points de vue soient souvent absents de la recherche à base communautaire sur la vulnérabilité aux dangers et catastrophes, les femmes sont souvent des expertes du risque. Ce document constitue un guide qui permet de procéder étape par étape pour réaliser des évaluations centrées sur le genre des ressources et des vulnérabilités en se basant sur les connaissances locales des femmes. Il fournit des indications permettant d’identifier les groupes communautaires de femmes locales à impliquer dans le projet. Il permet de former des femmes de ces groupes à la planification et à l’exécution de recherches sur la vulnérabilité de la communauté. Il donne des idées spécifiques et fournit des supports pour effectuer un atelier de formation durant deux jours. De plus, il prodigue des conseils pour la collecte et l’analyse de données, synthétisant les résultats afin d’établir un profil de vulnérabilité communautaire. Ces profils peuvent être partagés avec les parties prenantes qui comprennent les planificateurs et les responsables de mesures d’urgence, les membres de la communauté, les responsables officiels et les médias. À ce titre, les stratégies comprennent l’organisation de rencontres face à face entre les femmes qui mènent le travail de recherche et les responsables de l’intervention en cas de catastrophe dans leur région.
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