Après-conflit : réparations, développement et genre

On reconnait de plus en plus la nécessité pour les spécialistes du développement et les spécialistes de la justice transitionnelle d’associer leurs efforts pour mener à bien leur double effort de justice et de redressement.

Les principes fondamentaux et les directives des Nations-Unies concernant le droit à un recours et a réparations des victimes des violations flagrantes du droit international des droits de l’homme et des violations graves du droit international humanitaires établissent un cadre légal international pour l’application du droit a un recours et a réparations.

Pour les acteurs de développement, les programmes de réparation sont généralement appuyés dans les contextes post-conflit par une approche tenant compte de la problématique du conflit.

Différents organes d’aide de nations-unies pourraient de concert répondre aux besoins des victimes et offrir une plus grande capacité de prise en charge des réparations notamment sur le plan de l’aide alimentaire ( FAO), les services de santé (OMS), des possibilités d‘éducation ( UNICEF et UNESCO) et de l’assistance aux réfugiés et aux personnes déplacées ( HCR).

La rencontre tenue à Kampala, en Ouganda, dont est tiré ce rapport a permis aux acteurs de droits de l’homme, de la justice transitionnelle et de développement d’évaluer le pouvoir de transformation des réparations sur la société et de concevoir des programmes de réparation équitable pour les deux sexes.