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Titre de la source : Droits des femmes dans les lois musulmanes, rapport introductifAuteur(s) : Ayesha M. Irnarn, Mufuliat Fijabi, Hurera Akilu- Atta
Éditeur(s) : BAOBAB for Women‟s Human Rights (91 pages)
Pays d'édition : Nigeria
Année : 2005
Droits des femmes dans les lois musulmanes, rapport introductif (PDF, 650 Ko)
Cette étude analyse les divergences du monde musulmans, de ses pratiques religieuses et de son droit qui concernent particulièrement les femmes. Les auteures expliquent comment les communautés musulmanes, dans divers pays, interprètent les textes et décrètent les lois.
Le mariage, le divorce, l’héritage, la dote, la garde des enfants, le voile.., sont des sujets controversés pour des pays qui évoluent dans des contextes culturels différents. Les législateurs qui s’inspirent du même texte religieux (coran, charia) donnent lieu à plusieurs lectures, donc à plusieurs articles de loi.
La polygamie est un bel exemple. Interdite en Tunisie et en Turquie, tolérée en Algérie sous conditions, permise au Nigeria,…C’est le même schéma pour le mariage. En Malaisie, le consentement des deux partenaires est exigé, au Soudan comme en Algérie, on exige un tuteur masculin, en Guinée les négociations ont lieu entre les parents seulement… Ainsi, le monde musulmans, tel que imaginé, unanime et rigide, n’existe pas.
« Toute cette discussion sur la polygamie montre à quel point, et dans certains cas, les lois islamiques reconnaissent et protègent les droits et l’autonomie des femmes. Pour d’autres cas et selon le sujet, lesdites lois musulmanes continuent de soutenir et d’affirmer la domination masculine ou le système patriarcal au nom de l’Islam. »
Cette situation, insistent les chercheures, justifie la lutte permanente des femmes pour leur autonomie face à la politique et aux idéaux de l’identité essentialiste des droits religieux où leurs droits sont limités au nom d’impératifs religieux ou culturels.
Il existe, rappelle-t-on, plusieurs écoles de droit musulman. « Les quatre grandes écoles sunnites doivent leur existence à l’allégeance personnelle des savants juridiques ou juristes aux fondateurs dont ils se réclament et portent d’ailleurs le nom – Hanafi, Maliki, Shafi et Hanbali. Par conséquent, chaque école a ses variantes selon le contexte culturel au cours de leur développement et le fil de pensée philosophique en vigueur. »
SOMMAIRE
1. Avant-propos
4. Introduction
20. Chapitre 1: Le mariage
37. Chapitre 2: Le divorce
48. Chapitre 3: La garde des enfants et et le gardiennage
51. Chapitre 4: L’héritage
53. Chapitre 5: L’égalité entre hommes et femmes
54. Chapitre 6: Le droit à la propriété
55. Chapitre 7: Le droit a l’éducation/L’éducation pour tous
57. Chapitre 8: Le droit au travail et aux salaries égaux
59. Chapitre 9: Le code vestimentaire
61. Chapitre 10: Le droit à la liberté du mouvement
63. Chapitre 11: La participation des femmes à la politique et le leadership
66. Chapitre 12: La femme qui témoigne et qui juge
68. Chapitre 13: Les droits reproductifs et sexuels
81. Chapitre 14: Le droit à la liberté en matière de religion
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