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Titre de la source : Face à un monde qui change : les femmes, la population et le climatAuteur(s) : Robert Engelman et alii.
Éditeur(s) : UNFPA (état de la population mondiale 2009)
Pays d'édition : Etats-Unis
Année : 2009
Face à un monde qui change : les femmes, la population et le climat (PDF, 4,9 Mo)
Quel effet a la dynamique de la population sur les gaz à effet de serre et les changements climatiques ? L’urbanisation et le vieillissement de la population vont-ils aider ou entraver les efforts d’adaptation au réchauffement de la planète ? De meilleurs soins de santé reproductive, ainsi que l’amélioration des rapports entre femmes et hommes, pourraient-ils faire une différence dans la lutte contre les changements climatiques ? Vous trouverez les réponses à ces questions dans L’état de la population mondiale 2009.
Le monde entier parle depuis un certain temps de crédits de carbone, d’échange de droits d’émissions et de volume maximal d’émissions. Mais on n’a pas assez parlé des individus dont les activités contribuent à ces émissions ni de ceux qui seront le plus affectés par les changements climatiques, notamment les femmes.
Il est nécessaire de recadrer le débat sur les changements climatiques, en plaçant la population en son centre. A moins que les politiques en matière de climat ne la prennent en considération, elles ne réussiront pas à atténuer les changements climatiques ni à protéger les groupes vulnérables de leurs impacts, qui pourraient s’avérer catastrophiques.
Sommaire :
1. Les aspects des changements climatiques
2. Au bord du gouffre
3. En chemin
4. Renforcer la capacité de résistance
5. Mobiliser pour le changement
6. Cinq pas en arrière du gouffre
Début du résumé :
« Le climat — moyenne des conditions météorologiques sur une longue période — change toujours, mais jamais dans l’expérience humaine plus radicalement qu’il ne changera probablement durant le siècle qui commence. Pendant des millénaires, depuis que les civilisations ont pris naissance à partir des sociétés agricoles des temps primitifs, le climat de la terre dans son ensemble a été relativement stable, avec des températures et des régimes de précipitations qui ont soutenu la vie humaine et ont permis aux humains de s’établir partout sur le globe.
Un nombre croissant de données montre que les changements climatiques récents sont en premier lieu le résultat de l’activité humaine. Le mode d’influence de l’activité humaine sur les changements climatiques est complexe. Il s’agit de ce que nous consommons, des types d’énergie que nous produisons et utilisons, du lieu — ville ou exploitation agricole — où nous vivons, du pays — riche ou pauvre — où nous vivons, de notre âge — jeunes ou vieux —, de notre nourriture et même de la mesure dans laquelle femmes et hommes jouissent de l’égalité des droits et des chances. Il s’agit aussi de la population croissante, qui approche 7 milliards. Comme la rapidité de la croissance démographique, de celle des économies et de la consommation distance la capacité de la terre à opérer les ajustements nécessaires, les changements climatiques pourraient devenir beaucoup plus extrêmes — voire, peut-on penser, catastrophiques. La dynamique de la population ne dit qu’une partie d’une histoire plus vaste et plus complexe concernant la manière dont certains pays et individus ont recherché le développement et défini le progrès et la manière dont d’autres ne pouvaient à peu près faire entendre leur voix dans les décisions qui retentissent sur leur vie.
L’influence des changements climatiques sur les humains est également complexe, car elle stimule la migration, détruit des moyens d’existence, perturbe les économies, sape le développement et exacerbe les inégalités entre les sexes.
Les changements climatiques concernent les humains. » Lire la suite de l’aperçu (en ligne sur le site du FNUAP)
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