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Titre de la source : « Personne ne se souvient de nous » Le droit des femmes et des filles à la santé et à la sécurité n’est pas protégé dans l’Haïti de l’après-séismeAuteur(s) : Human Rights Watch
Éditeur(s) : Human Rights Watch
Pays d'édition : Etats-Unis
Année : 2011
« Personne ne se souvient de nous » Le droit des femmes et des filles à la santé et à la sécurité n’est pas protégé dans l’Haïti de l’après-séisme (PDF, 816 Ko)
L’Haïti de l’après-séisme demeure précaire. Les soins prénatals et obstétriques sont insuffisants. De nombreuses femmes n’ont aucun accès aux contraceptifs, notamment à la contraception d’urgence après un viol, et parmi les 300 000 femmes et jeunes filles qui vivent toujours dans des camps de déplacés elles sont nombreuses à avoir recours aux relations sexuelles comme monnaie d’échange contre de la nourriture ou de l’argent pour leur survie. La crise se traduit par des taux de grossesses dans les camps qui sont trois fois plus élevés que dans les zones urbaines avant le séisme, alors que les taux de mortalité maternelle se classaient déjà parmi les pires au monde.
L’ONG Human Rights Watch a publié le 30 août 2011 « Personne ne se souvient de nous – Le droit des femmes et des filles à la santé et à la sécurité n’est pas protégé dans l’Haïti de l’après-séisme ». Ce rapport analyse l’accès des femmes et des filles aux soins reproductifs et maternels dans l’Haïti de l’après séisme, sur la base de recherches effectuées à Port-au-Prince fin 2010 et début 2011 et d’entretiens réalisés avec 128 femmes et filles vivant dans quinze camps de déplacés dans sept des douze communes affectées par le tremblement de terre.
Il examine l’impact que l’insécurité alimentaire exerce sur la santé reproductive et maternelle, les rapports sexuels monnayés dont sont devenues dépendantes certaines femmes et filles pour survivre, ainsi que leur vulnérabilité face à la violence basée sur le genre (VBG) et les conséquences de cette violence. Il étudie également les obligations qui incombent au gouvernement d’Haïti en matière de droits humains et le besoin de transparence réciproque entre le gouvernement, les États bailleurs de fonds et les acteurs non-étatiques opérant dans le pays.
Sommaire :
I. Contexte
II. Obstacles à la santé maternelle et reproductive : l’incapacité à protéger les droits des femmes et des filles
III. Les États bailleurs de fonds et les acteurs non étatiques en Haïti
IV. Conclusion
V. Recommandations
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