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Titre de la source : Changer une convention néfaste : La pratique de l’excision/mutilation génitales fémininesÉditeur(s) : UNICEF centre de recherche Innocenti
Année : 2008
Changer une convention néfaste : La pratique de l’excision/mutilation génitales féminines (PDF, 54 pages)
Chaque année trois millions de femmes et des filles subissent des mutilations génitales, opération dangereuses voire mortelle, sources de douleurs et des maux indicibles. Ce rapport répond à la pressante nécessite d’évaluer les progrès accomplis à ce jour, d’identifier les défis persistants ainsi que de mettre en lumière les stratégies d’élimination de l’excision/mutilation génitales féminines les plus efficaces. Ils donnent avec précision les données recueillies par les enquêtes démographiques de sante de 18 pays.
En Egypte par exemples, entre 90% des filles sont excisées entre 5 et 14 ans, alors qu’en Ethiopie, au mali et en 60% des filles l’ont subi avant leur cinquième anniversaire. Au Yémen, l’enquête démographique de santé a montré que 76% des filles l’ont subi avant leur deuxième semaine d’existence.
Pourtant la pratique de l’excision/mutilation génitale féminine évolue et a connu au cours du temps des changements de caractéristiques et de distribution. On constate également trois tendances significatives dans un certain nombre des pays : l’âge moyen auquel une fille est excisée est en baisse, la médicalisation de l’excision/mutilation génitale, il est désormais pratiqué par un personnel médical et non un praticien traditionnel et l’importance de l’aspect rituel de l’excision/mutilation génitale est en baisse dans des nombreuses communautés.
Ces données justifient un optimisme prudent. Quand on leur demande si les excisions/mutilations génitales doivent continuer, les jeunes femmes sont généralement moins d’accord que les plus âgées. Parmi les recommandations pour continuer les efforts visant à mettre fin à cette pratique : sensibiliser le public et encourager le dialogue, intégrer l’abandon de l’excision/mutilation génitale dans les programmes de l’état et coordonner les initiatives. Plusieurs pays dont le Burkina Faso, l’Egypte, la Norvège, le Sénégal, le soudan et la Tanzanie ont des plans d’action nationaux pour coordonner et appuyer les organisations gouvernementales et non gouvernementales en faveur de l’abandon de l’excision/mutilation génitale féminines.
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