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Titre de la source : Les femmes latino-américaines dans les exécutifs nationaux : le cas du ChiliAuteur(s) : Bérengère Marques-Pereira
Éditeur(s) : Histoire@Politique, n°1 (Revue électronique du Centre d'histoire de Sciences Po)
Pays d'édition : France
Année : 2007
Les femmes latino-américaines dans les exécutifs nationaux : le cas du Chili (PDF, 203 Ko)
Comment le rapport des femmes au pouvoir exécutif s’est-il transformé depuis la fin de la dictature de Pinochet ? Qu’a changé l’élection de Michelle Bachelet à la présidence chilienne ?
Cet article de Bérengère Marques-Pereira aborde la présence des femmes latino-américaines et chiliennes dans les fonctions présidentielle et ministérielle. La perspective adoptée est à la fois diachronique et synchronique. L’article cerne dans quelle mesure l’élection de Michelle Bachelet et l’installation d’un gouvernement paritaire représentent un saut qualitatif depuis le passage à la démocratie au Chili dans le cadre régional.
Début de l’article :
« Le 15 janvier 2006, Michelle Bachelet était élue à la présidence du Chili avec 53,49 % des voix. Fait remarquable, la coalition au pouvoir ‑ la Concertación por la Democracia[1] ‑ mettait en compétition lors de ses élections primaires, deux femmes : Soledad Alvear, démocrate-chrétienne et Michelle Bachelet, socialiste. Ni l’une ni l’autre ne sont des outsiders de la politique. L’une et l’autre ont été plusieurs fois ministres sous les précédents gouvernements de la Concertación. Durant le premier gouvernement démocratique au sortir de la dictature, celui du démocrate-chrétien Patricio Alwyn, Soledad Alvear, juriste de formation, fut ministre du Servicio Nacional de la Mujer (SERNAM), équivalent d’un ministère des femmes. Sous le deuxième gouvernement, mené par le démocrate-chrétien Eduardo Frei, elle fut ministre de la Justice. Sous le troisième gouvernement, dirigé par le socialiste Ricardo Lagos, elle fut ministre des Relations extérieures. Quant à Michelle Bachelet, d’une part médecin de formation, d’autre part diplômée en études stratégiques et de défense, elle fut durant la présidence de Ricardo Lagos, d’abord ministre de la Santé, ensuite ministre de la Défense. Non seulement, Soledad Alvear et Michelle Bachelet ne sont pas desoutsiders de la politique, mais en outre, elles ont eu à assumer des fonctions régaliennes, traditionnellement masculines. Et que dire du caractère emblématique de l’attribution du ministère de la Défense à Michelle Bachelet ? » Lire la suite sur le site d’Histoire@Politique
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