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Cet extrait du cahier d’études Genre et développement de plus 20 titres est disponible en suivant ce lien (PDF)La complexité et la richesse de la pensée féministe et l’hétérogénéité des groupes de femmes ont longtemps été méconnues par les chercheurs et les praticiens du développement et même par les personnes chargées de genre dans les programmes de coopération. Le concept de genre élaboré par des chercheures féministes a été revisité grâce à des multiples apports, auparavant invisibles, considérés comme insignifiants, peu reconnus ou considérés sans légitimité académique.
Ces apports proviennent notamment des idées et mouvements dissidents dans les pays du sud, des migrantes, exclues et des subalternes. La pensée féministes antiraciste, critique, anti-impérialiste et anticoloniale émerge dans les années 70 aux Etats-Unis et constitue un antécédent important pour ce qui s’est développée plus tard en Amérique latine et dans les caraïbes. Des femmes comme Maria Stewart qui fut la première à dénoncer le racisme et le sexisme aux Etats-Unis, Sojourner Truth a prononcé le discours Ain ‘t I a woman (ne suis-je pas une femme) , lors de la convention nationale des femmes en 1851 qui proposait aux femmes (blanches comme noires) d’en finir avec la domination non seulement raciste mais aussi sexiste ou encore Rosa Parks qui refusa de céder sa place a un homme blanc et qui a déclenché de puissantes manifestations de la population afro-américaine et ouvert le pas au mouvement pour les droits civiques méritent d’être reconnues.
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