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L’étude complète est disponible en cliquant sur ce lien (PDF)La question féminine n’est pas née avec le capitalisme; elle s’est posée avec l’existence de rapports inégaux entre l’homme et la femme, avec la domination des hommes sur les femmes, comme l’attestent les recherches des anthropologues sur la nature, le fonctionnement et le développement d’un «pouvoir mâle». Mais les courants revendicatifs féminins qui ont posé la question féminine sont apparus avec la montée du féminisme bourgeois.
D’un côté, les féministes bourgeoises posent la question de l’égalité et de la liberté de la femme dans le système capitaliste à l’intérieur duquel elles revendiquent leur place à part entière; elles posent leur situation en termes de liberté et d’égalité, c’est-à-dire dans un système politique et en fonction d’une idéologie, la démocratie. Car la bourgeoisie a installé la démocratie en consacrant, à travers son pouvoir et son discours l’inégalité des femmes.De l’autre côté, les «femmes du peuple » combattent les «affameurs », les riches, puisqu’elles sont en première ligne pour subir les conditions de vie imposées par le développement du système capitaliste.
Cette dualité des positions communistes peut s’expliquer par des ordres de considérations idéologiques, politiques et sociologiques. Si la femme est opprimée et exploitée dans la société et la famille, c’est le système capitaliste qui en est le responsable. Ensuite, le parti ne s’adresse pas qu’aux femmes travailleuses. Il s’adresse aussi aux femmes des travailleurs, aux paysannes et aux commerçantes. Aussi le parti communiste est un parti ouvrier qui maintient le caractère masculin. Il est dans certaines mesures indifférentes à la question féminine.
Cette recherche démontre comment le parti socialiste fait une promotion des relations hommes-femme : le droit à l’amour est considéré comme le droit le plus imprescriptible et le plus sacre de l’homme puisqu’il correspond a la reproduction de l’espèce : Avoir des relations sexuelles et avoir des enfants sont indissolublement liées et intégrées aux systèmes socio-économiques. Il n’est partisan de l’avortement thérapeutique, pour rompre le voile qui entoure les relations sexuelles il propose l’institutionnalisation des relations sexuelles entre autre.
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