En Uruguay, les mouvements sociaux, dans leur grande majorité, revendiquent leur indépendance par rapport au gouvernement de gauche. Même si certains ont opté pour soutenir sans équivoque les politiques officielles, les mouvements les plus importants gardent une certaine distance et ne sont pas avares de critiques.
Dans cette lutte pour le changement,les mouvements « minoritaires » mais qui sont largement acceptés par la population tels que les collectifs de femmes en faveur de l’avortement légal ont dû s’affronter au net refus du président Vazquez et de la majorité masculine du Frente Amplio, au moment de modifier la loi.Malgré cela, des activistes féministes, en alliance avec des législatrices de gauche, ont su défier leurs dirigeants tout en sachant que le président peut mettre son veto à toute décision du parlement qui légalise l’avortement.
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