Quelles sont les implications de genre de la pauvreté, du chômage et du manque d’infrastructures basiques face au changement climatique ? Quelles actions les gouvernements devraient-ils entreprendre afin d’améliorer la situation ? Ce document étudie le cas de la communauté côtière pauvre Oko Agbon, dans laquelle on dénombre 10.000 habitants dans l’État de Lagos. Elle est confrontée au défi du changement climatique du fait de l’augmentation des températures et de la salinisation de l’eau douce (salée).
Le document indique que l’impératif de l’alimentation de la communauté en eau potable saine a des répercutions négatives sur la santé, la disponibilité et les revenus des foyers des femmes comme des hommes étant donné que 50 % des revenus mensuels du ménage sont dépensés en eau à usage domestique. Cependant, ce sont les femmes de la communauté qui sont les plus durement touchées par ce « stress hydrique ». Les stratégies d’adaptation identifiées comprennent le traitement de l’eau par les femmes afin de la rendre potable et saine pour la cuisson, et l’initiation d’activités des femmes dans le secteur informel, comme les petits commerces et le travail sur des sites de construction qui leur permettent de dégager un revenu. Les femmes sont principalement cantonnées aux travaux d’intérieur ou proche de la communauté du fait de leurs besoins en eau domestique et en raison des difficultés de déplacement dans la région.
Le document fait valoir que pour traiter ces problèmes d’eau, un pont doit être érigé pour relier la communauté de l’État de Lagos au réseau d’alimentation en eau. Il appelle également à la fourniture d’informations sur le changement climatique aux habitants, afin de les aider à prendre des décisions d’adaptation éclairées et durables. Il s’agit de la première étude de cas au sein d’une série élaborée par le Nigeria’s Centre for 21st Century Issues.
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